voici, j'ai trouver une bonne description du québécois pour nos amies francaise!
LE QUÉBECOIS......
* Le Québécois ne te trompe pas. Y te fourre.
* Le Québécois ne manque pas ses cours. Y fox.
* Le Québécois n'est pas un menteur. C't'un esti de
crosseur.
* Le Québécois n'est pas un expert. C't'une tite bolle.
* Le Québécois n'est pas con. C't'un épais.
* Le Québécois n'est pas fatigué. Y'é vedge.
* Le Québécois ne s'en fout pas. Y s'en calis.
* Le Québécois ne blasphème pas. Y sacre en esti.
* Le Québécois ne s'assoit pas. Y se tire une bûche.
* Le Québécois ne s'enivre pas. Y prend une
ostie de brosse.
* Le Québécois ne s'étend pas. Y s'écrase.
* Le Québécois ne se sert pas d'un ordinateur.
Y gosse dessus.
* Le Québécois n'embrasse pas. Y frenche.
* Le Québécois ne complimente pas son patron.
Il y liche le cul.
* Le Québécois ne dérange pas. Y fait chier.
* Le Québécois ne te dit pas non. Y t'envoie chier.
* Le Québécois ne se goinfre pas. Y mange en sacrament.
* Le Québécois ne se fâche pas. Y se met en criss.
* Le Québécois ne te bat pas. Y t'en caliss une.
* Le Québécois n'a pas de diarrhée. Y a le flux.
* Le Québécois ne manque pas son coup.
Y se pète la yeule.
* Le Québécois ne congédie pas. Y criss dehors.
* Le Québécois n'a pas oublié son déodorant.
Y sent le swing.
* Le Québécois n'appelle pas. Y call.
* Le Québécois ne descend pas de l'auto.
Y débarque du char.
* Le Québécois ne vérifie pas. Y check.
* Le Québécois ne débraie pas. Y pèse sur la clutche.
* Le Québécois ne freine pas. Y colisse les
brakes dans le tapis
* Le Québécois n'a pas d'essuie-glaces. mais des wipers.
* Le Québécois n'a pas la gueule de bois.
c't'un lendemain de veille.
* Le Québécois ne déteste rien: Y haït ça.
* Le Québécois ne te touche pas : Y tripote.
* Le Québécois n'est pas sans emploi. Y'é sur le b.s.
* Le Québécois prends pas une bière.
Y prend un six pack.
LE QUÉBECOIS DIT AUSSI ;
* Quétaine (moche, passé mode)
* Une pogne (piège, ruse)
* Un siffleux (marmotte)
* Des sparages (grands gestes)
* Une passe (un laissez-passer)
* Une patate frite (des frites)
* Des patates pilées (pommes de terre en purée)
* La pâte à dents (dentifrice)
* Une patente, un cossin (truc, chose, objet inconnu)
* Une peignure (coiffure)
* Un perron (petite véranda)
* Une piastre ou piasse (un dollar)
* Un piton (bouton qu'on appuie)
* Un pitou (un chien)
* Un plasteur (pansement)
* Du foin, du blé,des bidoux (de l'argent)
* Des foufounes (fesses)
* Un frigidaire (réfrigérateur)
* Galarneau (le soleil)
* Un Gino (un macho, un phallocrate)
* Une lampe de poche (lampe-torche)
* De la liqueur (boisson gazeuse)
* Un minou (un chat)
* Des flots (des enfants)
* Ma blonde (mon amoureuse)
* Des bobettes (caleçon, sous-vêtement)
* Une calotte (casquette)
* La cassonade (sucre brun)
* Un cégep (collège)
* Un char (voiture)
* Une chicane (conflit)
* Mon chum (ami, copain ou amoureux)
* Un citron (auto en mauvais état)
* Des claques ou chouclaques (couvre-chaussures)
* Une craque (remarque désobligeante)
* S'accorder comme chien et chat (se chicaner tout le temps)
* Se prendre pour un autre (se croire plus important qu'on ne l'est réellement)
* Achaler, gosser, tomber sur les nerfs (déranger quelqu'un)
* Être sur son 36, se mettre beau ou belle (être chic)
* Avoir le coeur gros (être triste, mélancolique)
* Avoir les yeux dans la graisse de binnes (regard amoureux, rêveur)
* Baragouiner l'anglais, parler anglais comme une vache espagnole (avec beaucoup de difficulté)
* Barrer la porte (fermer à clé)
* Bavasser (bavarder, se comporter en délateur)
* Bêcher (tomber tête première)
* Becotter (embrasser)
* Brailler (pleurer)
* Brosser (se saouler la gueule)
* Capoter, perdre le nord (paniquer, devenir fou)
* Chauffer (conduire un véhicule)
* Chiâler (se plaindre)
* Chicaner (engueuler, réprimander)
* Crouser (faire la cour, conter fleurette)
* Écrapoutir (écraser)
* Au Québec on embarque et on débarque d'une voiture (d'un char)
* Être fou comme un balai ou comme d'la marde (dingue, en état de panique ou fou de joie)
* S'évacher (s'affaler, paresser)
* Faire la baboune, faire du boudin (bouder)
* Faire dur (avoir mauvaise mine, mauvaise apparence)
* Faire ses commissions (ses emplettes)
* Magasiner (faire des achats)
* Manger une volée (se faire tabasser)
* Se tirer une buche ( prendre une chaise)
* Tirer les vers du nez ( faire dire la verité )
* Chapeau ( feliciter )
VOICI QUELQUES ANGLICISMES QUE L'ON UTILISE NOUS LES QUÉBECOIS:
* Backer (donner son appui, son accord)
* Bosser (se comporter comme si on était le patron)
* Canceller (annuler)
* Une cédule (un horaire)
* Être guerlot ( apres avoir consommer un peu dalcool)
* Être feeling ( apres avoir consommer un peu dalcool)
* Être djammé (coincé),
* Être raqué (fatigué, endolori),
* Être dérenché (en piteux état),
* Être fucké (ne pas bien fonctionner)
* Être badloqué (malchanceux).
* Kiquer (donner un coup de pied)
* ouatcher (garder à l'oeil)
* Ploguer (brancher)
* Puncher (donner un coup de poing)
* Slaquer (congédier)
* Spotter (apercevoir)
* Rusher (se dépêcher)
* Toffer (endurer une situation désagréable)
* tripper, buzer (avoir énormément de plaisir, être en
extase)
* Vedger (paresser, perdre son temps)
* La sloche,de la gadoue (neige sale a moitié fondue)
* la scrappe (déchets),
* la poque (rondelle de hockey),
* l'élévateur (ascenseur),
* le flat (crevaison),
* le beurre de peanut (d'arachides).
* Le "Bonhomme Sept Heure" ( personnage légendaire
utilisé pour faire peur aux enfants qui refusaient d'aller
se coucher) prendrait son nom de "Bone Setter", nom
anglais donné aux ramancheurs !!!
EXPRESSIONS...MÉTÉO
* Il mouille (il pleut)
* Il fait frette (très froid)
* Il mouille à boire debout (abondamment)
* Il mouille à sieaux (beaucoup, comme si on vidait des
seaux d'eau)
* Il vente pour écorner les boeufs (violemment)
* Des bancs de neige (congères)
* Du frimas dans les vitres (fine couche de glace)
* De la poudrerie (blizzard)
* Les trois repas ici sont: le déjeuner (matin), le dîner (midi) et le souper (soir).
TIPIQUEMENT QUÉBECOIS .....
* Ajout de "-tu" après les questions: T'en veux-tu? Il en veut-tu? Ils en veulent-tu? Tu m'écoutes-tu?
Je l'ai-tu?
* J'en ai en masse (beaucoup, en grande quantité)
* T'sais? (réduction de: tu sais?). Plusieurs Québécois ponctuent généreusement leurs phrases de
cette petite expression!
* À c't'heure ou Asteure (réduction de "À cette heure", a le sens de maintenant)
* Envoye-donc! (lorsqu'on veut convaicre quelqu'un de faire quelque chose)
* Pantoute! (ou "pas-en-toute", signifie "pas du tout!")
* Tiguidou! (c'est d'accord!)
* C'est écoeurant! C'est l'enfer! (peut être extrêmement négatif OU extrêmement positif)
* Prendre une marche (faire une ballade à pied)
* Je suis tanné, c'est plate (j'en ai marre, c'est ennuyant / ennuyeux)
* Je suis mal pris (en détresse, j'ai besoin d'aide)
* Au Québec, on n'aime pas les gens qui s'énervent! :Tords pas tes bas! Capote pas! Brise pas ta chaîne! Garde tes shorts! Grimpe pas dans les rideaux! Mange pas tes bas! Pogne pas les nerfs! Prends ton gaz égal (du calme!)
ET AUSSI COMME DIRAIT ISABELLE GAGNON : Énerve toi pas l'poils des jambes!...Viens pas les cheveux gras! ....
J'viens les cheveux drette su'a tête! (en parlant que ça m'écoeure ou que j'capote...)
LES SACRES AU QC
Les sacres durs les plus courants sont: crisse, tabarnaque, esti, calvaire, câlisse, ciboire, viarge, baptême et sacramant.
On peut les combiner pour doubler ou tripler l'effet: osti de câlisse. On peut les sanctifier: saint-ciboire.
Les sacres doux sont des espèces de versions ramollies des sacres durs, ils sont donc moins choquants ...Les plus courants sont: tabarnouche, câlique,câline,calvasse, calvince, tabouère, clisse, crime, sacramouille, cibolaque, christie, etc.
Les sacres peuvent être utilisés comme simple interjection (marquant la surprise, la douleur, la consternation). Ils peuvent être utilisés comme noms communs et deviennent alors des insultes (en mettant "un(e)" ou "le/la" devant). Ils peuvent qualifier (un calvaire de bon film), quantifier (il y en avait en tabarnaque) et certains sacres durs peuvent même servir de verbes (crisser, câlisser, décâlisser, déconcâlisser, etc.)
Prononciation (phonétique) :
* Au Québec, on constate une affrication des consonnes "t" et "d" devant les voyelles "u" et "i" (elles se prononcent alors "ts" et "dz"). Par exemple, la phrase "tu es parti" se prononce au Québec "tsu es partsi". Du chocolat divin devient chez nous "dzu chocolat dzivin". Cette particularité est très marquée et tout à fait généralisée (sauf pour la Gaspésie).
* Réduction du pronom "il" en "y": Y peut pas venir, Y'est malade, Y'a pas le temps.
* Réduction de "elle" en "a": A perdu sa montre, ("elle a" devient un "aa" allongé
aa pas le temps, aa mal au dos.
* Vive les raccourcis de la langue: "Chu" (contraction de "je suis"): chu fatigué, chu tanné, chu en retard, etc.
* Un vieux "t" ancestral persiste dans les expressions "il fait frette" (froid), "mon litte" (lit), "viens icitte" (ici), "pomme pourritte" (pourrie)
* Les mots communs qui se terminent en "-oir" sont souvent prononcés "-oèr": avoèr (avoir), à soèr (soir), la bouilloère (bouilloire), etc.
* Lorsque le son "a" se retrouve en fin de mot ou de phrase, il est prononcé "â": le Canadâ, Y m'parle pâ, c'est par lâ, etc.
* Un peu à l'inverse, le son "è" en fin de mot devient souvent "a": je l'sava (Savait) jama (jamais),
parfa (parfait).
AJOUT DE MARC :
Au Québec, on utilise beaucoup l'oxymore pour augmenter le poids d'une phrase. Par exemple: Méchante bonne idée! Maudite belle fille! (On utilise aussi beaucoup le "fuck" de l'anglais. Fucking bonne idée, Fucking nice, Fucked up soirée etc...)
On ajoute aussi -eux à la fin de certains mots. Chieux, mangeux, chialeux, niaiseux, gosseux, patenteux...
On utilise le mot "plotte" pour désigner une fille. Plotte à puck, Plotte à tire(char), plotte a n'importe quoi d'autre..
Certains disent "jousent", "se marissent" et d'autres mots qui sonnent pas bien aux oreilles, mais qu'on peut pas ignorer.
"M'a t'en crisser une (que tu vas te rappeler)." On dit pas vraiment ce que "une" veut dire, mais la personne qui se le fait dire le sais assez bien =D Aussi, on utilise "m'a" au lieu de "je vais", ce qui est aussi typiquement québécois.
Finalement, on a une syntaxe spéciale. Au lieu de "Ne vous gênez pas" on dit "Gênez-vous pas" par exemple.